Dalila Alaoui

Je suis née et j’ai grandis à Casablanca. Je vis et je travaille à Paris depuis l’âge de 19 ans. Une part de mon travail interroge la culture marocaine, la présence française au Maroc pendant le protectorat, la condition des femmes, d’un point de vue métissé entre le Maroc et la France. Il s’y rajoute le désir si ce n’est de récit mais de référer le travail à une histoire personnelle. Au dessin d’après nature se rajoute ma subjectivité de ce qui jaillit de l’inconscient sans l’intermédiaire de la pensée et en déroulant une acceptation de suivre un fil conducteur à partir de dessins automatiques, base des productions graphiques. Mes installations empruntent à des souvenirs personnels ou mythiques, conscients ou inconscients. Elles accueillent les idées de lieu, de mémoire, d’héritage, de trace, d’identité, de fragmentation, qui fonctionnent dans un principe de rémanence, où une image en entraine une autre en fonction d’éléments communs, peu visibles, ou invisibles. Je produis donc beaucoup d’images doubles. Les supports mis en œuvre révèlent leur fragilité : les papiers, des tissus, de la soie et de l’organza. L’ensemble constitue ce qui pourrait s’apparenter à des miscellanées graphiques. Ce sont en effet des images qui ont chacune leur particularité, et peut-être bien au-delà un projet qui ne m’apparait pas d’emblée. Elles captent des expériences sensorielles ou affectives, avec parfois des retours en arrière avec des souvenirs associés de Paris à Casablanca, je montre ce qu’on nomme, la perte ou le manque. Je met en œuvre cette correspondance particulière à l’espace lors de nombreuses interventions ou installations in situ : Lieux saints partagés, musée des Confluences, Marrakech, Maroc, 2018 ; La Province de mon rêve, château de Thorey-Lyautey, France, 2015 ; La Retraite sentimentale, Maison Nationale des Artistes, Nogent-sur-Marne, France 2014 ; La Mariée sur un rocher, Marseille2013, France, 2013 ; J’ai exposé à titre individuel ou collectif dans diverses institutions : Biennale de Dakar (Sénégal), Villa des Arts (Casablanca, Maroc), Institut du monde arabe (Paris, France). Diplômée des Beaux Arts de Paris. J’ai notamment été lauréate du prix de dessin Pierre David-Weill. Comment d’une épingle faire un clou vient de paraître aux éditions Bernard Chauveau dans la Collection du Parc en partenariat avec La Fondation Nationale des Arts Graphiques et Plastiques.

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